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Kumano Kodo – Partie 3

Winston Churchill avait promis “du sang , des larmes et de la sueur” aux anglais pendant la guerre.
Nous avons eu des serpents , de la grimpette et de la sueur.

En ce troisieme jour de trek les surprises n’allaient pas manquer.

Nous sommes partis à 8h30 pile car il fallait se cogner 23 kilometres , la veille nous nous etions arreter un peu avant l’objectif final car notre minshuku s’est présenté à nous un peu plus tot que prevu sur la route.

La premiere (mauvaise) surprise fut d’apprendre de la bouche du maitre de maison que le dernier bus qui partait de notre point de ralliement (Hongu Taisha) jusqu’à notre maison d’hote etait à 17h00.

Après un rapide calcul effectué grace aux cartes nous nous sommes rendons compte que nous devrions arriver vers 18h00. Pas top :/

Nous decidons de partir et d’analyser la situation au fur et à mesure des bornes du chemin.
Comme d’habitude ça grimpe d’entrée , c’est cash et tu prends 200m de denivellé sur 1,5 km. Heureusement il fait un temps magnifique.
Durant le premiers kilometres nous sommes dans le rythme mais arrivés à la borne 43 un détour est indiqué car aprés le passage d’un typhon en septembre 2011 une partie de la montagne est très instable , il faut donc contourner pendant 4 kilometres.

Le contournement equivaut au chemin habituel en terme kilometrique , par contre alors que nous deviosn marcher sur du plat voire en legere descente nous allons devoir grimper une autre montagne , ce n’est plus la même chose en terme de temps…

Forcement à ce moment précis on se demande à quelle heure on va arriver. Retrospectivement , ce n’etait pas la question la plus urgente.

Grimper sur les flancs de cette montagne oû personne ne met les pieds ou presque , sur des chemins de caillasse avec un maximum de broussaille sous un soleil brulant n’etait pas la meilleure idée de la journée mais nous n’aviosn pas le choix.
Cet endroit ressemblait à un refuge pour ovipare.

Effectivement nous avons croisé un joli nombre de differents specimens de serpents locaux qui s’apparentaient à des vipères. Nos pas devaient les affoler , elles essayaient donc de décamper en passant juste devant nos chaussures. Pas franchement le meilleur moment de la journée.

La partie du matin etait la plus dure , aprés notre pause du midi qui nous avait bien rechargé les batteries nous accusions toujours du retard sur l’horaire du bus.

La suite du chemin promettait du plat ou des descentes , il etait temps de passer en mode Johan Diniz.
Casque anti-choc vissé sur le crane (on ne sait jamais avec les vitesses atteintes) nous avons tracé comme des hippopotames sous EPO et en 2 heures nous avions rattrapé une bonne partie du retard.Le moral remontait en flèche,
ça ne nous a pas empeché de faire des photos.

16h00 pétante nous trouvons une aire de repos oû 2 vieilles dames nous proposent un verre de shuso , une plante des montagnes diluée dans l’eau qui a la couleur de la grenadine , le gout etant très sucré.
L’impression d’avoir pris un shot d’adrenaline pur ! Une pêche d’enfer malgré les 7 heures de marche et bien décidé à prendre ce fichu bus.

Juste le temps de s’arreter à Hongu Taisha (un temple inscrit au patrimoine mondial de l’humanité) pour en faire le tour et prendre quelque photos et nous etions à l’arret de bus à 16h50 , du travail de pro !

Heureusement que nous avons pu prendre le bus car Yunomine Onsen , la ville oû nous dormions , se situait à 20mn en voiture en passant dans les montagnes , je sentais la grosse galère.

Le minshuku etait chouette , nous avons pu faire un onsen en exterieur car la ville est bati sur des sources d’eaux chaudes naturelles.

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