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De nouveaux amis

On peut dire que les 2 derniers jours ont été fructueux en rencontres.

Jeudi m’attendait une long trajet en bus entre Kerman et Bandar Abbas.

7 heures entre des paysages semi désertiques mais avec animation à bord. Très rapidement après le départ une bande de jeunes m’a offert à manger. Pendant les différents arrêts qui vont rythmer la journée ils ne vont avoir cesse de mes proposer leurs victuailles. Je n’avais que quelques calissons d’Aix en échange mais ils ont été apprécié.

Un jeune homme qui voulait mettre son anglais à l’épreuve m’a tenu conversation pendant un petit moment.

À force on récupère moults numéros de téléphone et adresses mail.

À l’arrivée à Bandar Abbas nous sommes au milieu de nulle part, c’est à dire pas au terminal routier. Pourtant des taxis attendent, alors en route pour les ferrys.

J’avais oublié de mentionner au chauffeur “dar baste” (portes fermées), ce qui signifie qu’il pouvait s’arrêter sur le chemin pour prendre en charge d’autres personnes.

Une femme monta dans le véhicule, elle allait au même endroit que moi. Une fois arrivé sur place elle tente d’engager la conversation mais ne parle pas anglais. On se débrouille un peu avec Google traduction puis elle appele sa fille qui maîtrise la langue de Shakespeare.

À partir de ce moment là, Sarah, puisque c’est son nom, à été comme une mère juive pour moi.

Le soir même, sur l’île de Qeshm, elle m’a présenté son futur beau-fils Taj, nous avons dîner ensemble.

Le lendemain ils m’ont promené sur toute l’île, j’ai pu découvrir la vallée des étoiles. Déambuler entre les formations géologiques à quelque chose de magique. C’est vrai qu’on dirait du Dali. Par contre prendre des photos relève de la gageure.

Idem pour la grotte de sel, super à faire, très inhabituel mais sans éclairage c’est le mode galère pour photographier 😳

Résultat, 2 jours de bichonnage en leur compagnie. On m’avait dit que les iraniens étaient accueillants, c’est mieux que ça.

Il a fallu les laisser car ce matin je reprenais ma route vers Shiraz.

Ce fut l’occasion de faire un Fast & Furious mode persanne.

Je descends du ferry, je choppe un taxi et lui indique le terminal routier. Nous y voilà rendu en 10mn. Je vais pour sortir du véhicule quand un homme m’ouvre la portière en eructant “Shiraz, Shiraz”.

Oui mon jeune ami, telle est ma destination. Il referme ma portière et s’engouffre à l’arrière du taxi en beuglant un ordre au chauffeur.

Celui-ci démarre en trombe, forcément je me demande ce qu’il se passe puisque j’étais au bon endroit.

Néanmoins je me laisse faire car les iraniens me veulent du bien 😄

Le taxi roule très vite dans les rues de Bandar Abbas et je comprends enfin la manoeuvre, il tente de rattraper le bus qui est parti quelques minutes plus tôt.

Nous l’apercevons au loin, le chauffeur remet la gouache, klaxonne à fond, le double en pleine rue et finit en queue de poisson.

Je fais un roulé-boulé pour m’extirper du véhicule, file 500.000 au jeune homme pour acheter mon billet + pourboire car il l’a bien mérité et me voilà installé dans le car Pullman.

Moralité, en Iran c’est comme chez le coiffeur. Tu te demandes pourquoi on te masse le crâne mais tu te laisses faire, c’est pour ton bien !

À ne pas tenter chez le proctologue 😖

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