Nous avons quitté le Grand Hotel Rose de Kuressaare pour nous diriger vers Haapsalu, dernière étape de notre périple vers Tallinn, la capitale de l’Estonie, où doit nous retrouver demain Jord.
A regrets nous disons adieu a la décoration accueillante bien qu’un peu chargée en roses (sculptées, en vases, peintes…), colonnades et fresques égyptiennes qui n’auraient pas été de trop pour un remake de Caligula. Mais au final, ce spa, cette piscine avec ces jets massants, son bar à cocktails à côté de la piscine… on s’y fait très vite.
Depart en fin de matinée pour retourner sur le continent, avec le désir de voir les falaises de Panga, qui selon notre guide touristique, valent le detour. Nous aurions du avoir la puce a l’oreille, car cela faisait des jours que nous traversions un plat pays, sans dénivellation aucune, un pays bourré de 4X4 alors qu’aucun de ces véhicules n’a jamais du connaitre ici plus difficile manoeuvre que la montée d’un trottoir.
En guise de falaise, ayant Etretat comme référence, il a fallu réviser nos échelles. Dans l’imaginaire romantique, on s’y jette dans le vide, pour fuir une vie trop morne, ou un amour impossible. Sauf que là, cela reviendrait à sauter du premier étage et à se péter une jambe. Vu les hauteurs…
Bref on repart bien vite. Bien vite c’est le mot puisqu’Olivier se fait arrêter par des gendarmes mobiles et recoit une amende pour excès de vitesse (+24 Km/h au-dessus de la vitesse autorisée). Le controle dure 30 minutes mais Olivier s’en sort avec le minimum grace à, cela serait presque ironique, sa bonne conduite.
On prend le ferry, retour sur les terres, direction Matsalu, une réserve ornythologique qui se trouve sur le chemin, que nous essaierons de parcourir tantôt. En effet, nous arrivons trop tard, l’administration est close. Une belle jeune femme employée du site encore présente nous renseigne. A sa vision nous sommes tous d’accord pour considérer la sauvegarde de la diversité ornythologique estonienne comme une priorité nationale, voire internationale.
Nous arrivons enfin à Haapsalu. Les premières impressions ne sont certes pas toujours les meilleures, mais comptent sur de si courtes durées. L’hotel est une déception, un ancien sanatorium soviètique relifté, dans l’absolu, cela véhicule du fantasme ! dans la réalité, c’est plutôt un croisement entre la décoration spartiate d’une auberge de jeunesse mélée à celle d’un restoroute qui vient en tête. Bon point tout de même, une grande piscine avec baies vitrées donnant sur la mer.
La ville est en plein festival de la Dame Blanche, avec concerts de groupes jouant d’inévitables standards de rock, stands, buvettes, gens en famille dans les rues. Les fêtes de villes sont bien les mêmes partout ! Repas au resto du coin, cocktails, retour au bercail, on se couche tôt car demain on prend la route pour Tallinn.
Le samedi est un jour de repos pour vous ?