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Excellent choice !

Vraiment très chouette la baie d’Auckland. Un petit tour en bateau ce matin , sous le soleil, pour apprécier toute la vitalité de la baie. Entre maisons victorienne et zone d’activité , on a envie de se laisser prendre au jeu et de déménager dans le coin. En rentrant je vais demander à mon employeur une délocalisation vers Auckland.

Lorsqu’ils affirment qu’Auckland est la capitale de la voile , ils ne mentent pas , 1 habitant sur 5 possède un voilier , tout autour de la baie on peut apercevoir des mâts à perte de vue.

Après cette balade maritime (toujours pas de Wallis Walrus à l’horizon), nous attaquâmes la face nord de l’Everest (ou presque) en montant tout en haut de la Sky Tower , la tour la plus haute du sud pacifique. Belle vue dégagée , 80 km dans toutes les directions , idéal pour prendre quelques clichés de la région.

Nous avons terminée la journée avec une visite un peu trop rapide à mon gout du War Museum d’Auckland. En fait le musée comporte 3 sections , 1 par étage. La première met en lumière les peuples du Pacifique. C’est la première fois que je voyais réunis dans un même endroit autant d’explications sur cette zone du monde. Très didactique , présenté avec beaucoup d’objets , la visite est fluide et donne envie d’en savoir plus. Le second étage est réservé à l faune et la flore de la Nouvelle-Zélande. Encore une fois très réussie , le musée met particulièrement l’accent sur le nombre d’espèces disparues ces 150 dernières années sur le territoire. On parle souvent de l’Amazonie pour sa richesse animale et végétale mais la NZ n’a pas à rougir. Plus de 85% des oiseaux et 70% des plantes sont exclusifs au territoire. On apprend aussi qu’avant l’arrivé de l’être humain (au alentour de 400 après JC) il n’existait aucun mammifère terrestre sur les 2 îles , d’où l’existence de plusieurs espèces d’oiseaux incapable de voler. Comme disait tonton Darwin , l’évolution , c’est plus fort que toi. Pas de prédateur terrestre , pas besoin de voler = plus d’ailes.

Résultat , des espèces disparues à gogo et des espèces menacées dont on ne sait pas vraiment si l’homme va réussir à les protéger. Le symbole même de l’île , le kiwi , est menacé d’extinction.

La dernière partie du musée est effectivement dédié à la guerre , enfin aux guerres auxquels ont participé les Néo-zélandais. la muséographie n’est pas mal faite mais la partie didactique m’a semblé faible. Pour qui n’est pas un connaisseur des guerres de l’empire Britannique , certaines informations se digèrent mal (comme la guerre des Boers par exemple).

On aura tout de même appris que le peuple néo-zélandais aura enrôlé 10% de sa population totale au moment de la première guerre mondiale (100.000 personnes sur un total d’1 million) soit 1 homme valide sur 5. Ils se battront principalement en France et en Belgique (19.000 morts) et en Turquie (la boucherie de Gallipoli). C’est bien évidement un lourd tribut pour un petit pays. Cela ne les empêcha pas d’y retourner pour la seconde.

Pour clore la soirée , si vous discutez avec un NZ , ne soyez pas surpris si il vous trouve “fantastic ou awesome”. Le nombre de superlatif dans la bouche d’un NZ est proprement stupéfiant. Le pire c’est qu’ils le pensent vraiment. Je me dis qu’un peu de cynisme français devrait les remettre dans le droit chemin !

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