Ceci est le surnom d’Ispahan. L’autre moitié étant aux cieux, en l’occurrence le paradis, ce qui fait d’Ispahan le paradis terrestre.
Je ne voulais pas me divulgacher l’arrivée sur la place principale donc je suis parti sur des visites préliminaires.
J’ai commencé par le palais Hasht Behesht (8 paradis) situé dans un immense parc qui sentait bon les fleurs, spécialement les roses 😍
Petit palais mais qui était richement décoré à l’époque safavide.
En continuant dans le parc on tombe sur le pavillon des 4o colonnes. Au delà de l’aspect architectural assez différent de ce que l’on peut voir de cette période, c’est l’intérieur qui est sublime avec de grandes fresques peintes en hauteur.
Le jardin extérieur est simple mais vaut le coup d’oeil.
Reprenant ma route je débouche en plein sur Naqsh-e Jahan (la place de l’imam).
Je ne vais pas faire durer le suspens plus longtemps: ça tue la gueule sévère, et je reste poli 😀
La place est immense, en surface elle arrive juste après Tienanmen, mais en beauté rien de comparable.
Je suis arrivé à midi pile, je ne sais pas par où commencer donc je prends le plus proche de ma position, Ali Qapu, le bâtiment du Shah, l’edifice politique.
Pas très intéressant au niveau artistique car beaucoup de décoration ont été retiré avec le temps. Par contre au second étage la vue imprenable sur la place fait monter la tension.
J’ai enchaîné ensuite avec les 2 mosquées, celle du Shah, puis celle de son beau-père Cheikh Lotfollah, toujours sur la place.
La plus grande des deux (celle du Shah) subit à l’heure actuelle une importante restauration. Moins photogénique pour l’instant mais resplendissante d’ici 1 an ou 2.
Je disais donc que j’étais arrivé à midi, à 16h je traînais toujours sur la place.
La vérité c’est que je me sentais happé par l’endroit, aucune envie de m’échapper. J’ai donc arpenté les arcades et les boutiques.
Je me suis fait invité dans plusieurs échoppes, bu plusieurs litres de thé au safran et refait le monde avec les iraniens.
L’heure tournait, l’heure de souper. Après un repas aux aubergines (il est temps que je rentre, je mange des légumes), retour sur la place.
Le soleil commence à décliner, c’est le moment de prendre des clichés.
Puis la nuit tombe et c’est toujours le moment de faire des photos.
Je ne sais pas combien de fois j’ai actionné le déclencheur aujourd’hui mais j’estime entre 150 et 200, bon ratio.
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