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Sur les ponts d’Ispahan

Toujours avoir en tête qu’en Iran une journée sans rencontre est une journée anormale.

Donc dans ce bus Yazd-Ispahan je rencontre une professeur d’université, spécialiste en écologie.

Le temps de discuter de la sécheresse des cours d’eau iraniens, de ses voyages en France, nous voilà arrivés en ville.

Je ne savais pas par où commencer ma visite cet après-midi. Alors j’ai opté pour une thématique pont.

En effet, malgré la rivière à sec, plusieurs très beau ponts datant de 300 à 400 ans relient les rives nord et sud de la cité.

J’ai décidé après quelques clichés de me promener dans le parc qui borde la rivière.

De nombreuses activités sportives se déroulait en cette fin d’après-midi, roller,tennis,volley-ball. Un endroit où aucun touriste ne s’aventure.

Je fus interpellé en français par un homme assez âgé, Ahmid, ancien étudiant à Besançon et à Liège au moment de la révolution islamique.

Discussion fort agréable, une fois de plus.

À l’heure de dîner j’ai décidé d’aller dans le quartier arménien.

Lorsque que Shah Abbas a entrepris d’embellir Ispahan et d’en faire sa capitale, il a fait déporter les meilleurs artisans de sa frontière nord, la ville de Jolfa.

Ils resideraient désormais dans le quartier de la nouvelle Jolfa à Ispahan.

Quartier très agréable et branché où entre église et cathédrale la jeunesse de la cité se retrouve dans une ambiance extrêmement détendue.

Il faisait bon flâner sur les berges à la nuit tombée.

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