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Apocalypse Now

Le genre de journée que l’on craint lors d’un voyage.

Les éléments déchaînés, le parapluie qui ne sert plus à rien, vous êtes trempé de la tête aux pieds en moins de 5 mn.

Depuis hier soir c’est son et lumière sur Shiraz et aujourd’hui il a fallu tenter de prendre des photos avec le parapluie en main gauche, pas évident.

Mais bon c’est le printemps et la ville est très jolie mais c’est encore une journée de rencontre 😁

J’ai commencé par la visite de la citadelle (ça permettrait d’être un peu au sec). Impressionnant cette grosse bâtisse en plein centre ville, le petit jardin n’est pas en reste.

Géographiquement la citadelle donne le départ d’une zone piétonnierre où se concentre la plupart des attractions touristiques de Shiraz.

On ressortant de la citadelle, profitant d’une éclaircie, je fus aborder par un homme qui voulait changer du cash au noir (change, cambio,wechsel).

On a discuté 5 mn puis de fil en aiguille ça s’est transformé en 3 heures tout en se baladant dans le bazar.

Bien évidemment Masih est très mécontent de la situation en Iran tant économique que sociale voire sociétale. Son père étant imam les discussions familiales sont souvent très houleuses.

D’après ce qu’il m’a expliqué une très large majorité d’iraniens n’en peuvent plus de ce régime et ils font tout pour en tester les limites tous les jours.

En fin d’après-midi j’ai repris mon parcours avec un nouveau jardin et une tour hexagonal qui était aussi charmante à l’extérieur qu’à l’intérieur. La tour abrite maintenant une partie de collection de divers objets des siècles passés.

Oh joie, un rayon de soleil, alors je fonce vers la mosquée qui se trouve juste à côté. Mosquée dont une partie est encore en rénovation mais pas grave, les colonnades suffisent à elle seule le tour du propriétaire.

Le retour du soleil m’a mis de bonne humeur alors j’aborde une japonaise dans la grande cour de la mosquée.

Celle-ci est surprise d’être interpellé dans sa langue natale par un occidental en plein milieu de l’Iran 😁

Je n’ai rien trouvé de mieux pour engager la conversation et ça marche !

Vu qu’Eriko parle parfaitement anglais et qu’elle voyage aussi en indépendante on s’est donné rendez-vous à Yazd dans quelques jours pour aller faire la tour du silence.

Demain ça ne va pas rigoler , c’est Persepolis !

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