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La colère de Kukulcan

Ce voyage commence enfin !

Car avant de pouvoir goûter au soleil et aux ruines en tout genre , il a fallu passer un certains nombres d’obstacles. Un tour de monde , ça se mérite (surtout au yeux des américains). Embarquement à CDG dans un 767 d’American Airline qui ne datait pas d’hier.A bord on avait comme la désagréable impression d’être revenu dans les années 80 , même le personnel naviguant arborait d’étranges coupes de cheveux choucroutesques. Soyons honnêtes , ils avaient tous entre 45 et 50 ans , soit l’age de l’avion. Le mot service que nos amis américains nous rabâchent à longueur d’année semble avoir totalement disparu du vocabulaire d’AA , on se serait cru sur un vol British Airways ou Air France. Bref , si tu as le choix , tu prends Emirates ou Etihad , ils savent comment te bichonner !

Certains instant d’une vie sont magiques , certains endroits sont magiques , l’aéroport de Miami ne réuni aucune de ces conditions. Vous y perdrez votre temps car le service de l’immigration vous pétera les couilles autant qu’il le peut (ils sont beaucoup moins bons à la frontière mexicaine soit dit en passant) , quant aux douanes ils voudront vraiment savoir si vous n’avez pas planqué une taupe au fond de votre rectum. Mais le fin du fin , alors que vous n’êtes qu’en transit à Miami , on vous fait reprendre vos bagages , ressortir de la zone de connexion avant de re-enregistrer vos affaires pour le prochain vol : une logique implacable et 2h de votre misérable vie fichue à la poubelle.

Après 23 heures de luttes , nous avons pris possession de notre lit pour un sommeil bien mérité. Ce matin départ pour Chichen Itza, nous avions environ 2h de trajet en voiture qui se sont très bien passés car nous avons opté pour l’autoroute. A 22$ le péage , vu le salaire moyen d’un mexicain , nous n’allions pas rencontrer beaucoup de véhicules. Pari gagné ! Pas un chat pendant le trajet.L’arrivée à l’hôtel fut une très bonne surprise car celui-ci est situé en pleine jungle , hormis le bruit des sauterelles et le chant des oiseaux c’est d’un calme absolu.

En tout début d’après-midi la pyramide de Kukulcan s’illumine sous nos yeux ébahis (non pas de son et lumière , entièrement éclairé pas des moyens naturels). C’est parti pour le grand tour , la pyramide donc , suivi du “stade”.En effet , nos amis mayas aimaient de mettre quelques baffes dans un sport qui pourrait ressembler à l’ancêtre du Basket-ball.Vu les protections dont il se munissaient aux coudes et aux genoux j’aurais plutot dit du rollerball (Jonathan E. si tu nous entends). Puis nous sommes parti en direction du cénote. Toujours impressionnant un cénote , un grand trou à l’air libre d’environ 60m de diamètre , formation calcaire , dans lequel on lançait des offrandes (bijoux , de l’or, sculpture en bois , etc..) ainsi que des humains bien sur , principalement de sexe masculin. Ce type de lieux a servi à bâtir des légendes autour du fameux Eldorado des conquistadors. Nous avons bifurqués pour nous retrouver devant une multitudes de colonnes qui enserrent une grande place. Cet endroit devait servir à des rassemblement religieux et/ou civils. La population de la région lors de l’apogée de la royauté maya (800 ap J-c) devait comptée 50.000 âmes sur 25Km2 ce qui est très conséquent. Un peu plus loin se trouve la place du marché. Malheureusement nous n’avons pas eu le temps de voir l’observatoire , dommage car il y a tant à raconter sur la culture maya et leur rapport aux étoiles et au temps (merci de vous reporter aux différents articles sur internet pour savoir comment est construite la pyramide de Kukulcan , vous serez impressionnés).

Demain on chausse nos plus beaux chaussons de rock’n’roll pour une sortie urbaine à Mérida.

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