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La magie Victor, la magie

Après un atterrissage un peu mouvementé dû à un fort vent latéral, me voici arrivé à Kerman, aux portes du désert.

La situation climatique de la journée m’a poussé à adopter une nouvelle tenue. Alternance de soleil et d’averses sous 26 degrés, il a fallu trancher, j’ai décidé de parcourir la ville en slip. Il pleut, pas grave je ne mouille pas mes vêtements, le soleil crame, pas grave je me suis oint de crème solaire indice 50+, même dans les endroits qui ne voient pas la lumière, comme m’a appris ma maman.

Peut-être le prix de la photo de l’année qui m’échappe: des femmes en tchador qui croisent un touriste en slip dans les rues de Kerman !

Un peu d’administratif ne fait jamais de mal, même en vacances, direction une agence de voyage pour acheter mes tickets de bus. 4 mots d’anglais, 3 mots de farsi et en route ma poule.

À des fans qui me demandaient des précisions sur la gastronomie, sachez que j’ai goûté ce midi le boz ghormeh (ragoût de mouton au petit lait et à la menthe), c’est bon mais c’est gras (photo à l’appui)😛

Avant d’attaquer le plat de résistance j’avais repéré sur le guide un musée du Zoroastrisme perdu dans une ruelle, bien m’en a pris.

Pas obligatoire pour le musée en lui-même car tout était rédigé en farsi mais les jardins étaient chouettes.

Mieux je suis tombé sur une femme avec ses deux fils adolescents qui respirait la joie de vivre, toujours le sourire aux lèvres ou le rire.

J’ai fait la visite avec eux, ils ont essayé de traduire un peu de panneaux pour moi en anglais. À un moment je lui demande si elle zoroastrienne, elle me rétorque qu’elle est musulmane mais dans la même seconde elle sort un énorme farvahar qu’elle portait en pendentif. Forcément je suis interloqué, elle me dit que ça représente l’Iran éternelle.

C’est aussi une partie de l’Iran de nos jours, Khomeini sur les billets de banque mais le farvahar ou une sculpture d’un des 10.000 immortels de Darius présent un peu partout.

Pour finir la journée, le célèbre bazar de Kerman, certaines parties ont plus de 1000 ans.

J’y suis allé en passant par un chemin de traverse, pas par la porte principale comme les autres touristes car chacun le sait, les plans c’est pour les flans !!

Il faut flâner et prendre son temps dans cet endroit, se perdre dans ses dédales, il se mérite 😜

Au détour d’un chemin, un petit square où prendre son café, loin du tumulte de la ville. Plus loin je tombe sur la place centrale du bazar. Pas évidente à décrire, je ne suis pas sûr que les photos lui rendent hommage.

Mais rien que le bagdir (tour du vent) valait le trajet. J’ai passé presque 2h à fouiner tous les recoins du bazar, à prendre des photos de certains corps de métier (ah les étals d’épices).

J’ai fini cette journée pleine de surprise en faisant quelques parties de baby-foot avec le propriétaire du restaurant où j’ai dîné (souper pour nos amis suisses).

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