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Le réalisme socialiste tel qu’on le conçoit

Nous avons quitté Parnu ce matin , direction Kuressaare sur l’île de Saaremaa.
Toujours autant de monde sur la route , c’est à dire personne.
Après un trajet bien pépère jusqu’à Virtsu nous embarquons sur le ferry.
Ah l’épreuve tant attendue d’Interville , faire entrer son véhicule dans la soute. Surtout lorsque votre voiture est la dernière à pénétrer dans l’antre de la bête de métal dans une position absolument pas évidente 🙁
Heureusement , un employé estonien parlant un russe fort martial vous commande de tourner le volant dans tous les sens en beuglant « Davai ! » (vas-y !). Quel bonheur de reconnaitre la langue , j’aurais préféré qu’il parle javanais mais bon , tous nos voeux ne peuvent pas être réalisés.
La traversée se passe sans soucis , 30 mn plus tard nous roulons à toute berzingue (80 km/h) sur les routes de la petite île de Muhu.
Tel un bolide fou (70 km/h) nous fonçons sur le barrage qui sépare Muhu de Saaremaa , encore quelques kilomètres et la terre promise sera en vue.
Kuressaare apparait à nos pupilles dilatées par tant de soleil.
A peine avions nous pris possession de nos chambres que nous nous jetions tel de vulgaires apparatchiks dans la piscine de l’hotel.
Ah le spa , quelle merveilleuse invention (ce n’est pas david qui me contredira) , un bon après-midi de glandouille dans ce superbe hôtel avant d’aller explorer la ville plus en avant.
Demain : vélo (autre superbe invention).

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