Munis de nos maillots de bains – serviettes, nous nous dirigeons d’un pas décidé à la plage de Pärnu. Un soleil radieux, une mer calme et tiède (18, puis 20 degrés au meilleur de la journée) et une plage généreuse nous y accueillent.
Oh agréable surprise ! ici, tout n’est que calme et volupté. Ni panneau publicitaire, ni bicoque tôlée, ni autre construction cimentée. Ici, la nature a gardé ses droits pour nous offrir ses arbres et sapins chatoyants, son sable fin et son bord de mer en pente douce (pour cause : il faut s’éloigner d’environ 400 mètres du bord avant de perdre pied). Ici, les « French hot dogs » et autres snacks se vendent derrière les arbres, pour ne pas gâcher le littoral. Ici, les enfants de 7-8 ans déambulent sur la plage pour nous vendre des glaces. Et les aînés nous accostent pour récupérer nos bouteilles d’eau et canettes.
Une ou deux rougeurs plus tard, direction le musée d’art moderne de Pärnu ! Aie , aie ,aie ! No comment… Je dirais simplement que j’ai du mal m’associer à l’art de nos compatriotes estoniens, biélorusses et français. David vous en donnera de meilleures nouvelles, je devrais lui laisser la main sur ce sujet-là.
En fin de compte, Pärnu est une ville humble, en toute simplicité. Quelque part au fond de mon esprit consommatrice, je ne peux que me désoler pour cette ville historique et balnéaire, tant prisée de nos amis finnois et russes, ainsi que par nos guides touristiques. Serait-elle sur le déclin (si tant est qu’elle ait connu une situation économiquement plus luxuriante) ? On nous l’avait présentée comme « la Côte d’Azur » de la Mer Baltique. Mais où sont les gens le soir, passé 18h ? Où sont les commerces, les discothèques, les bars animés ??? Peut-être devrions-nous y trouver là un modèle économique plus sain, dépourvu d’arrogance et de superficiel…
Amis touristes, je vous avoue qu’en mal de consommation, nous avons claqué quelques couronnes dans les superbes cocktails de l’hôtel ;-))
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