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Kwisatz Haderach

 

Alors que je regarde Quran TV ( le jour du seigneur en plus coloré), je me faisait cette réflexion: comment parler de Yazd ?

Autant Shiraz était simple à appréhender, autant Yazd se dérobe.

Les points de repaires touristiques ne sont légions et la ville ne se laissent pas parcourir selon un ordre bien défini.

En fin de compte cette cité se mérite, il faut donc passer du temps à l’arpenter et ne pas hésiter à se perdre dans le dédale de la vieille ville.

Yazd est âgée d’au moins 2000 ans, c’est une vieille dame.

Au détour des ruelles, en zigzaguant entre les édifices de briques en terre cuite on croit apercevoir la silhouette d’un fremen.

La présence continue de bagdir (tour des vents) renforce l’impression de se trouver dans l’univers de Frank Herbert.

Peut-être verrais-je un ver des sables ?

J’ai fini la journée au jardin Dolat Abad où se trouve justement le plus grand bagdir de Yazd, 33 mètres de haut.

L’ami Clément avait eu le temps de se faire des potes la veille, l’un d’eux nous a rejoint au jardin où nous avons discuté de la vie quotidienne en Iran tout en sirotant une boisson avec des oeufs de grenouille (enfin ça y ressemblait).

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