• Menu
  • Menu

Ploc ploc

 

Pourquoi ce titre, tout simplement car aujourd’hui j’ai visité le village de Chak chak qui signifie en farsi le bruit d’une goutte d’eau qui tombe sur un revêtement.

Donc aujourd’hui, deuxième fournée de désert au nord de Yazd.

Direction Kharanaq, petit hameau abandonné et en quasi ruine, entièrement construit à l’ancienne c’est à dire en adobe.

Encore une occasion de se faufiler partout en évitant de se râper la face (pas si simple).

Après ce petit intermède nous sommes allés dans le désert afin de rejoindre Chak chak.

Rien que le trajet dans cet immensité uniquement composée de montagnes faisait rêver mais l’arrivée à Chak chak est grandiose.

Une seule route mène à cette petite ville zoroastrienne. Cependant avant d’être zoroastrienne elle fut certainement dédiée à Mithra la déesse de l’eau. Les endroits symboliques restent, on les fait juste évoluer suivant les croyances à la mode.

230 marches plus tard nous voici dans le sanctuaire où brûle la flamme sacrée. Dans la même grotte coule une source d’eau pure de la montagne.

L’eau, le feu, revenons aux fondamentaux.

La dernière étape de la sortie nous amène à Maybod, bourgade au moins 2 fois millénaire.

Le caravenserail a été bien restauré ainsi que le pigeonnier mais ce qui m’intéressait le plus était la glacière.

Maybod est trop loin des montagnes pour bénéficier d’eau fraîche l’été. Alors jusqu’au milieu du siècle dernier on se servait de cette glacière.

L’hiver on remplissait de grands bacs devant la glacière, la nuit l’eau gelait (fait froid la nuit dans le désert) puis au petit matin on cassait des blocs de glace qu’on entreposait dans le bâtiment.

Ce dernier est conçu de façon à ce que soleil ne puisse taper sur l’ensemble de la surface. Ils pouvaient garder de la glace pendant plusieurs mois.

Quand les premiers réfrigérateurs électriques sont arrivés sur le marché iranien ils ont simplement repris le nom des glacières pour nommer ce nouvel objet 😃

Leave a reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.